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Ju-Jitsu
En Français
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Témoignages

(par qui a pratiqué du Surace Ju-Jitsu)


Bruno Ovarlé

A l’époque lycéen

Moi, qui durant des années avait joué à l’ermite, comment aurais-je pu croire que j’allais pénétrer dans le monde des arts martiaux au travers du Ju-Jitsu, alors que je n’ avais aucune attirance pour cela?

S’il n’y avait pas eu une légère insistance de la part d’un de mes plus vieux et rares amis, je n’ aurais sans doute jamais eu cette chance.

La découverte du Ju-jitsu Butokukai se fit pour moi grâce à cette insistance. Un vendredi soir, mon ami me téléphona pour m’inviter à assister à un cour de Ju-jitsu.

N’ayant rien à faire ce jour là, je me décidai à le suivre.

Le cours avait lieu dans une salle d’escrime située sur la rive de la Seine.

Là, à ma grande stupéfaction, je vis un groupe de jeunes s’entraînant seuls.

Sur le coup, ne connaissant rien des arts martiaux à part ce que l’on en voit à la télévision, je m’imaginais voir au moins un maître. J’étais donc surpris de constater de ne voir que des élèves.

Mais je fus encore plus surpris quand je les vis s’entraînant sur un sol de béton ou ils chutaient et se relevaient sans le moindre mal.

J’étais en train de les observer quand, tout-à-coup, un des élèves qui vraisemblablement s’occupait du cours s’approcha de moi et me demanda si je désirais participer.

Malgré le fait que je n’avais pas une tenue appropriée, j’acceptais et au bout de quelques minutes je me rendis compte que j’avais trouvé là une ambiance bon enfant où chacun respectait l’autre et où tout le monde semblait se connaître depuis toujours.

Le fait le plus marquant est que j’avais l’impression qu’ils s’amusaient comme des fous.

Le lendemain, encore sous cette impression du bien être qui régnait dans ce groupe, j’assistai à un nouveau cours, en présence cette fois de Maître Surace.

A ma grande surprise, il n’ était pas du tout japonais, mais... sicilien!

Tous les élèves, sans pour autant lui manquer de respect, n’hésitaient pas à l’appeler Stefano, comme s’il s’agissait de leur plus vieil ami.

Les techniques permettent en très peu de temps de devenir efficace au combat.

Le mon-do qui suivit le cours finit de me persuader que je venais de trouver là quelque chose qui allait m’apporter un peu de bonheur, de bien être et de confiance en moi.

Le mon-do était le moment où on «allait au bar», mais aussi le moment où on pouvait discuter de nos petits tracas (quels qu’ils soient) et tenter de les résoudre grâce aux conseil du Maître ou de l’un des élèves.

Jamais je ne pourrais exprimer ce que m’a apporté le Ju-jitsu Butokukai, mais si un jour quelqu’un à l’occasion de le découvrir, alors je dis qu’il, ou elle, est une personne bien chanceuse, car elle a pu découvrir un enseignement de qualité, permettant d’avoir une excellente forme physique et psychologique, de la développer et la renforcer.

Par la suite Bruno Ovarlé est devenu un expert informaticien, ceinture noire 4e dan et membre du Comité directeur de la FFJJBA

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Web www.surace-jujitsu.fr