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Ju-Jitsu
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Témoignages

(par qui a pratiqué du Surace Ju-Jitsu)


Tadeusz Kurus

Polonais, à l’époque boursier de math à l’Université Paris VII et à l’Ecole Normale Supérieure

L’enseignement Butokukai est un phénomène unique non seulement en France, mais aussi dans un contexte plus général.

Il est dispensé sous la direction du célèbre journaliste italien Stefano Surace et ses assistants.

Le même, surnommé «le corsaire de la plume», qui a publié des révélations troublantes sur un président de la république italienne.

Seul journaliste au monde à avoir réussi un interview exclusif du chef des chefs de la Camorra napolitaine.

Récemment il a enquêté sur le Crédit Lyonnais, qui s’en lèche encore les blessures.

On dirait un amateur, l’air insouciant et inoffensif.

Pourtant le Ju-jitsu il l’a dans le sang, pratiqué depuis l’âge de 10 ans souvent en situations réelles d’agression.

Ainsi en 1963 il a mis K.O. l’un des redoutables marins-gorilles de la reine Elisabeth ii.

Plus étonnant encore, même aujourd’hui, malgré son âge, on l’a vu se défendre avec la même efficacité.

Héritier d’une prestigieuse tradition martiale réservée, jusque là, à ceux qui en étaient estimés dignes, il détient le plus haut grade, 10e dan Menkyo-Kaiden.

Intellectuel, écrivain, érudit (il a étudié aussi bien le grec classique que la mécanique quantique), homme à la personnalité étonnante et d’une valeur morale exceptionnelle.

Il démystifie, explique, témoigne, il nous en apprend long sur nous-mêmes, sur les arts martiaux authentiques, et sur certains milieux orientaux, capables de créer des systèmes philosophiques entiers dans l’unique but de nous duper.

J’ai voulu avoir pour le JuJitsu une approche tout à fait scientifique, et la conclusion en est la suivante : le Ju-jitsu est d’une haute utilité publique, et à la fédération FFJJBA l’état ou des groupes privés devraient donner des moyens de financement adéquats qui permettent à l’enseignement de Ju-Jitsu de se dérouler et de se répandre dans les meilleures conditions; et à Stefano Surace de se consacrer exclusivement au travail de recherche et de l’enseignement sans qu’il soit obligé, comme à présent, de voler son temps à son travail, déjà absorbant, de journaliste.

Mes premières impressions. En octobre 1991, j’étais venu en France sans aucun point d’appui ni de départ, sans ressources, sans perspectives.

Dans un état d’esprit déplorable, seul, j’étais incapable de jouir pleinement aussi bien de la vie que de mes propres capacités physiques et mentales.

La première année j’ai essayé de pratiquer pas mal de sports, vu ma rupture totale avec l’activité sportive qui durait depuis des années et qui était devenue un véritable blocage (mais tout à fait conscient).

Le terme Ju-Jitsu évoquait pour moi un souvenir lointain d’une bande dessinée (à l’époque et sous le régime communiste c’était une chose rare) que j’avais lu à l’âge de peut-être 7 ans.

En fait c’était de la propagande visant à attirer les jeunes à la pratique du Judo.

Cependant on y parlait beaucoup de Ju-Jitsu dans l’optique, aujourd’hui compromise, d’un prolongement du Judo.

C’était l’histoire d’un jeune homme, méprisé de tous à l’école et mal dans sa peau, qui fait des progrès en Ju-Jitsu et un jour s’impose aux yeux de ces camarades par une intervention réelle contre un voyou.

Voilà tout ce qu’évoquait pour moi le mot Ju-jitsu jusqu’en 1991.

Et puis vient le premier cours à Paris 7, où j’arrive plus ou moins par hasard.

Je viens en retard, et je m’assois dans un coin de la salle pour regarder. Je me souvient très bien ce que je pensais à ce moment là.

Je voyais un petit homme au visage énigmatique montrer aux élèves des gestes étranges.

Il parle mais on le comprend à peine.

Difficile à dire s’il est japonais ou pas.

Il en émane une certaine sagesse.

Voilà un représentant d’une espèce en voie de disparition, je pense, enseignant exactement les même gestes depuis qui sait combien d’années pour le bien de la nation.

Sans doute cela doit être un savoir ancien d’une grande valeur mais, aussi, quels gestes bizarres! On dirait ceux d’un enfant de 8 ans qui se bat n’importe comment.

Et puis ses échauffements incongrus qui font «comme circuler du souffle dans le corps».

Cela ne ressemblait en rien à aucun art martial que j’avais vu auparavant...

Cependant, il faut remarquer que ces gestes me paraissaient étranges même parce qu’ils semblaient tellement naturels que les enfants les font spontanément.

Nous sommes habitués par l’éducation à contredire nos mouvements naturels, ce qui est une grave aberration de notre civilisation.

J’avais également l’impression bizarre que le maître inventait certaines techniques sur place... et en même temps l’impression de voir quelque chose d’ancien.

Ce-ci paraît en contradiction logique, mais j’avais peut-être raison pour les deux.

Je me souviens aussi que le maître m’invita à me joindre aux autres malgré mon manque de kimono et mon caractère de spectateur curieux venu de l’extérieur.

Un des mouvements d’une série d’exercices tibétains que maître Surace a introduits dans l’échauffement m’a été très utile m’ayant permis de résoudre définitivement un problème de santé.

Le premier combat fut pour moi une émotion importante et aussi un break-down.

Il faut savoir que jusqu’à l’âge de 8 ans j’étais particulièrement agressif, et j’étais capable de battre toute personne à l’école qui ne me plaisait pas.

Après j’ai dérivé vers l’autre extrémité, peut-être même à cause d’un développement intellectuel très rapide (quand j’avais 9 ans je lisais 1-2 livres par jour).

Il n’est donc pas étonnant que le fait de combattre bouleverse ma personnalité.

Le pas suivant à franchir était de gagner le combat.

Il y a 2 ans j’ai pu remarquer, pendant un combat, qu’on change de façon de voir, il y a une sorte de vue globale qui s’installe tout naturellement.

Par la suite maître Surace m’a confirmé l’existence de ce phénomène.

Par ailleurs cela m’était arrivé déjà une fois en un moment de surprise dans ma vie personnelle, en dehors des entraînements de JuJitsu.

La personnalité étonnante de maître Surace

L’homme d’honneur.

Valeurs authentiques.

Pratiquant le Bushido dans la vie.

Charisme et rayonnement de son intérieur.

intellectuel d’une culture universelle et profondément humaniste.

Distrait et parfois apparemment négligeant, en réalité attentif et perfectionniste.

Malgré ses admirables efforts on peut penser qu’il n’arrive pas à transmettre - ou peut-être il ne veut pas - certains aspects de son savoir.

Maître Surace, grâce à son niveau, n’a pu se confronter qu’à des adversaires toujours techniquement très inférieurs.

On pourrait prévoir que le jour où ses techniques de Ju-Jitsu seront largement connus, son (et notre) avantage diminuera.

Mais, comme il n’a révélé - semble-t-il - que deux des six polyvalents qu’il connaît... son avantage risque de se prolonger indéfiniment.

Dans la stratégie apparemment menant à la confrontation «à la scorpion», de Stefano Surace - il agit souvent lorsque l’autre est bien loin de s’y attendre - il y a toute une série de non: non à la peur, non à soumettre sa raison évidente à quoi que ce soit, un appel à réfléchir, et un grand respect de l’adversaire par la distance, pas de mépris.

L’adversaire le plus souvent comprend et s’en va... Sinon il expérimente sur lui même les fâcheuses conséquences de ses propres actes, il se retrouve neutralisé rudement, mais sans violence inutile.

La rhétorique et le JuJitsu. C’est vers 465 avant Jésus-Christ que la «tekhnê rhêtorikê» ou «art de la parole» voit le jour dans la capitale de la Grande Grèce, carrefour des langues de la Méditerranée, Syracuse.

Corax et son élève Tisias élaborent à l’époque une méthode raisonnée, fondée sur le «vraisemblable», permettant en toute circonstance de soutenir le pour et le contre avec des chances égales d’emporter.

Les sophistes avec Gorgias de Lentini (ville à deux pas de Syracuse) suivront.

C’est la démocratie qui a fait du verbe une arme redoutable.

ici on trouve un large parallèle avec le Ju-Jitsu Butokukai: dans celui-ci il s’agit bien de cela: l’emporter en tout état de cause.

Plus loin j’en donne une justification qui est celle de maître Surace et qui explique ce but un peu troublant du point de vue moral: pourquoi moi et pas l’autre ?

Ce qui est important dans la rhétorique est de rendre efficace sa propre parole et de dominer celle d’autrui.

Cela se traduit mot par mot dans cet art martial.

Comme par hasard, c’est à peu près dans cette même région, celle de Syracuse et ses alentours, que dans l’antiquité les arts martiaux aussi ont vu leur essor avec la lutte dorienne, le pancrace etc...

Le premier champion de pancrace aux Jeux Olympiques antiques fut un Syracusain, Ligdami.

Et c’est comme par hasard que c’est de là que nous vient Stefano Surace, le samouraï sans peur et sans reproche de «la plume et la main vide».

C’est un double retour aux sources qui nous est offert.

Revenons aux sophistes, pour lesquels le plus important c’était l’efficacité.

Puis est venu Socrate qui s’est mis à chercher la vérité... Et c’est précisément là que, pour certains, l’histoire de notre civilisation commence.

Aujourd’hui il est urgent de trouver un cadre commun pour toute la civilisation, et heureusement il y des personnes comme Stefano Surace, qui nous éclairent, expliquent, démythifient; à cheval entre la science et la conscience, entre l’Orient et l’Occident, toujours parfaitement clair d’esprit et rationnel, pas perdu comme beaucoup de gens aujourd’hui.

Ainsi une approche profondément humaniste voit le jour.

La vérité objective est une chose importante, mais il ne suffit pas de la chercher comme Socrate, il faut se battre pour (ce n’est pas, comme le disait Zola, qu’elle est en marche et rien ne l’arrêtera...).

La vérité n’est pas suffisante pour vivre, il faut lutter pour elle.

C’est moi qui doit gagner et pas l’autre. Pourquoi? En fait:

1er cas : Si c’est moi qui gagne, je vais utiliser une prise, je vais emmener l’autre à la police, si nécessaire je vais l’étourdir un peu... Seulement en cas de nécessité prouvée je pourrais le tuer; mais là, après coup, il me faudra produire cette preuve devant les assises.

2ème cas : C’est mon adversaire qui gagne: va-t-il me tuer ou pas ? On en sait rien... il est possible que oui.

C’est donc le premier cas qui est préférable, même du point de vue moral. Car si c’est moi qui gagne, je ne le tuerai pas.

L’un des aspects très actuels de Ju-Jitsu est la possibilité de se défendre sans blesser l’adversaire, donc sans suites judiciaires, détail très important dans la vie moderne.

En même temps le JuJitsu, étant la synthèse d’une expérience de milliers de gens pendant des millénaires, doit garder le contact avec ses origines; sinon les choses qu’il contient, restant inconscientes, pourraient s’évanouir.

Ce qui serait arrivé sans Stefano Surace.

Ce mécanisme est tellement omniprésent... Combien des choses perdent leur vraie signification.

Savons-nous à quoi servaient les Pyramides?

Moyen de survie. On voit que dans le Ju-Jitsu divers aspects de la survie se confondent (personnel, du groupe, juridique, aussi celui du bien contre le mal).

Mais... il faut avoir les moyens de sa politique ! Le JuJitsu les donne.

Le but fondamental d’un individu, ou d’une communauté, est de survivre.

Ron Hubbard y a déjà pensé, mais il y a une divergence importante entre la Dianétique et le Ju-Jitsu.

Les processus mentaux appelés réactifs par R. Hubbard ne sont pas forcément inutiles et parasites, comme il soutient.

Ils existent en tant que facteurs de survie, et donc certains entre eux peuvent être appliqués en tant que tels aux arts martiaux.

De plus, du point de vue dianétique le Ju-Jitsu est capable (ce à quoi Ron Hubbard n’a pas songé) d’éliminer les blocages (engrammes) de type anti-survie.

Ainsi l’un des élèves de Stefano Surace est arrivé, pendant la pratique de Ju-Jitsu, à récupérer tout à coup la capacité de lever son bras, possibilité qu’il avait perdue suite à un accident de moto.

Philosophie pratique. Une des caractéristiques des arts martiaux en général est la présence d’un fond culturel et philosophique.

Mais il faut distinguer les idées utiles de l’endoctrinement et le critère est celui de la vie: il faut que ça marche et nous aide dans d’autres domaines de la vie, et nous rapproche des autres.

C’est ce que fait le JuJitsu avec ses critères éthiques et stratégiques.

A coté d’une philosophie pratique il y a une autre éthique très stricte et un code moral réservé aux gens de niveau suffisant car faut-il, comme je l’ai déjà dit, avoir les moyens de sa politique.

C’est vraiment rare qu’on nous présente un code moral qui n’ait pas la prétention de concerner chacun.

C’est le Bushido, le code moral de la plus haute caste du Japon traditionnel, à savoir les Bushis, les samouraïs nobles.

Un programme ambitieux: amour de la vérité; courage; bravoure jusqu’à l’héroïsme; bienveillance envers l’humanité; sens de la justice; sincérité; honneur; loyauté.

Les autres arts martiaux. Le Ju-Jitsu Butokukai permet de trouver le sens, la sémantique de certains mouvements qui semblent dénués de sens des autres arts martiaux.

Il offre un moyen pour comprendre tout autre art martial.

Historiquement il est à l’origine de tous les arts martiaux modernes.

On y retrouve une application des mouvements du tai-chi, du karaté (et on s’y rend compte de combien ce dernier a été faussé par rapport à ses origines).

Il en est de même de l’Aïkido.

Son fondateur, maître Ueshiba, était d’abord un grand maître de Ju-Jitsu, dans la forme dite Aïki-jitsu.

Et c’est de toute évidence grâce à la pratique de cette discipline qu’il est arrivé à un niveau mental qui lui permettait de réaliser des choses hors du commun.

Ce n’est que par la suite qu’il en tira l’Aikido, sorte de stylisation esthétique d’une partie du JuJitsu, celle de la défense à mains nue contre sabre.

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Web www.surace-jujitsu.fr