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Ju-Jitsu
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Témoignages

(par qui a pratiqué du Surace Ju-Jitsu)


Salem Roger YAHI

Maître Salem Roger YAHI, Shihan 5e Dan du Koroho Goshin-Jutsu Japon, Président du Koroho France, 3° Dan FFKDA

Aux premiers jours de janvier 2009, en m’adressant ses "bons voeux" pour la nouvelle année, un cadre national de la FFJDA m’a "aimablement" comparé à maître SURACE (10° dan ju-jitsu Butokukai).

Or ce nom SURACE m’a d’emblée fait venir à l’esprit, par assonance, deux petits mots étalons de la compétence martiale : SÛR et AS !

- "SÛR" au plan moral,
- "AS" au plan tactico-technique.

Être SÛR et AS sont et demeurent toujours des objectifs de perfection...

Ne connaissant absolument pas le personnage ayant ce nom j"ai fait, intrigué, une recherche sur internet et j’ai constaté que dans certains sites et forums on lui adressait une véritable avalanche de propos injurieux et de grossièretés, en le décrivant comme une sorte de voyou des arts martiaux…

Mais, en poursuivant ma recherche, j’ai découvert un personnage étonnant, bardé de titres et autres reconnaissances internationales en Ju-Jitsu, détenteur d"un héritage martial que la destinée semble avoir déposé entre ses mains.

Dans un souci d"objectivité, j’ai lu aussi les controverses que son art martial et sa personnalité ont immanquablement fait surgir.

Il n’en fallait pas plus pour attiser ma curiosité et comme maître Surace proposait un stage estival de ju-jitsu sur la Côte d’Azur, je lui ai donc téléphoné pour m’y inscrire, en lui expliquant que j’avais entendu parler de lui en de très mauvais termes.

Il a ri sans plus d’étonnement, me félicitant d’être si direct et me disant qu’il m’accueillerait bien volontiers à son stage.

Or, l’homme lui-même est un vrai personnage de roman. Doué d"une très forte personnalité de type directif, méditerranéen haut en couleurs, sicilien charismatique, il bénéficie d’une haute intelligence qui sert naturellement son sens de l"autorité.

Journaliste d’investigation et d’opinion, ancien directeur d’hebdomadaires italiens « de choc », il parle plusieurs langues couramment dont le latin et le grec ancien, sait combiner avec aisance et justesse sa vaste culture historique du monde gréco-romain avec l"histoire guerrière et martiale associant l’Europe et l’Asie. Un vrai régal !

Sur le pratiquant martial, j’ai découvert un maître de 76 printemps, bon pied, bon œil, en pleine forme physique et mentale, en très forte capacité pédagogique d’enseignant, en mesure d"effectuer des démonstrations, n’hésitant pas à se rouler sur le sol avec ses stagiaires dès qu"il le fallait.

Le stage de 5 jours a été organisé ainsi : trois heures d"entraînement le matin (7h30-10h30) et trois heures le soir (19h00-22h00). Entre les deux entraînements, à cause du soleil écrasant sur Saint-Tropez, on pouvait aller à la plage.

Trois thématiques principales ont été traitées dans ce stage :

- Système d"échauffement par étirement et renforcement ;

- Méthode de ju-jitsu butokukai (debout et au sol) dans une logique de self-défense réelle ;

- Tactique de combat avec de vrais combats dont je garde encore plusieurs traces.

Le contenu du stage a rempli ses promesses et je suis reparti avec une approche enrichie du ju-jitsu, plusieurs enseignements techniques complétant ma propre pratique.

J’ai vu un art du combat qui m"a vraiment impressionné.

Le groupe était composé essentiellement de pratiquants confirmés en ju-jitsu Butokukai plus trois autres personnes issues de pratiques martiales différentes : karaté, taekwondo et koroho.

En dehors de moi (58 ans) la plage d"âge s’étendait de 25 à 40 ans. J’ai pu apprécier le haut niveau de technicité martiale de chacun des pratiquants dont plusieurs sont également instructeurs.

Leur science du combat m’a impressionné opposant même femme contre homme avec une réelle efficacité. Bravo mademoiselle !

Une science qui renoue avec ce que devait être le ju-jitsu à mains nues des samouraïs : une discipline défensive sans commune mesure avec une activité martiale sportive.

Cette science du combat est d’ailleurs le critère déterminant pour l"obtention de la ceinture noire et de ses grades supérieurs.

A souligner la qualité relationnelle de chacun des participants, venus d"horizons différents, géographiques et culturels : le mélange d’ambiance chaleureuse, de joie de vivre et d’empathie. La gentillesse était au rendez-vous.

Comme les chiens ne font pas des chats, j’en déduis que la personnalité de maître Surace y est pour beaucoup. La comparaison que ledit cadre national de la FFJDA avait faite entre lui et moi est finalement flatteuse, mais elle est toutefois excessive et injustifiée.

Rendons à César ce qui appartient à César...

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Web www.surace-jujitsu.fr